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Writing on a web
1 octobre 2009

Tous ces aigris, c'est fatiguant...

On a la chance de vivre dans un pays magnifique, avec beaucoup de ponts, beaucoup de voitures et beaucoup de perspectives.

Comme me l'a dit très justement je ne sais plus qui l'autre soir (déjà que je ne vois pas beaucoup de monde, si en plus je me mets à mélanger les gens qui disent des choses aussi intéressantes...), si on fait des études au lycée français de New York, on peut devenir Premier ministre, comme Dominique de Villepin. C'est un signe qui ne trompe pas.

Quand on entend des choses pareilles, surtout prononcées sur un ton docte et dans le cadre d'une réunion de parents d'élèves de gauche, ça fait réfléchir. Aux putains de rêves qui nous bouchent la vue.

Moi je veux bien que tout le monde rêve de devenir Premier ministre (quoique, il faut reconnaître que le dernier occupant a tendance à ne pas trop faire de pub pour la fonction...), mais il faut prendre le risque de le dire : il y aura peu d'élus.

Il faut bien le dire : il y aura tout aussi peu au final de footballeurs scandaleusement surpayés que de patrons tout aussi scandaleusement surpayés.

Je me demandais l'autre soir si ma lucidité ne proviendrait pas de mon incapacité à taper dans un ballon et à diriger un gouvernement ou à dessiner. Ben oui, si j'avais été dotée de qualités physiques extraordinaires, d'un intellect au-dessus de la moyenne, d'un coup de crayon mortel, je serais certainement à l'heure actuelle très satisfaite de mon sort. Mon ego conforté, lustré, fringant et rutilant me permettrait de voir de haut toutes choses et je saurais que le monde est bien fait puisque j'aurais obtenu le meilleur qu'il a à offrir. La reconnaissance de mon talent, de mes qualités et des tas de pépettes.

Sauf que comme les places sont rares, elles sont réservées aux meilleurs et il n'y en aura pas pour tout le monde. Pour les autres, les médiocres, les vouzémoi, c'est courses au supermarché et vie de merde, c'est normal, c'est comme ça, fallait être bons.

Et en plus, on vous remercie de ne pas nous faire chier avec vos aigreurs et de ne pas être envieux : ce n'est pas classe et vous puez de la gueule. Un peu de dignité, que diable !

Hé bé, dans le genre foutage de gueule, je trouve que c'est réussi, et je me demande par quelle aberration on gobe encore ce baratin.


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