wo wo...

Je viens de regarder une émission bien intéressante, avec monsieur Darcos himself et un jeune homme sobrement intitulé "le clandestin anti-clandestins".

Comme j'ai pris l'émission en cours, je ne sais pas d'où vient cet intéressant phénomène, qui prétend que l'immigration est surtout le fait des classes aisées (les salopiots blindés de fric qui viennent manger le pain de la France, mais enfin, Super Dupont, où as-tu le béret ?).

Quoiqu'il en soit, à la fin de l'émission (le truc d'Ardisson sur Canal, je me rappelle jamais le nom), Darcos et notre jeune ami avaient l'air d'échanger leurs adresses et on riait d'aise devant cet élan de convivialité.

Juste au passage rappeler une évidence, qui a l'air de moins en moins évidente par les temps qui courent à perdre haleine et à se choper des points de côté : c'est pas Darcos ni qui que ce soit qui décide des nécessités pour un clampin de quitter son pays, sa famille, de trisser, de ripper, de mettre les bouts, d'aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte.

Et puisque l'Afrique a tellement besoin des cerveaux et des énergies africains qui préfèrent malgré tout faire leur valise, ces malcomprenants, je me demande si ce soir la Bulgarie ne pleure pas un peu l'intelligence supérieure qui nous gouverne et qui manque tellement à ses chères Carpates (oui, je sais, les Français, ils sont nuls en géographie, en plus du reste...).

Sans compter l'Italie et le Brésil,  qui réclament à cors et à cris l'élégance naturelle et l'immarcescible authenticité de la délicate Carla.

Brèfle, la prochaine fois,  à cette heure-là, je ferai plutôt aut'chose que de me coller devant le poste, merci bien (et ce même si on considère l'aspect société du spectacle) !